Le déséquilibre

Avant le massacre, les Vanek étaient une famille de purs sorcières et maas d'une puissance remarquable qui ont été contraint à se mélanger aux mortels pour survivre. De cette première union hybride est née Louise, plus mortelle que sorcière mais qui a cependant légué le gène à ses descendants, jusqu'à ce que l'union de sa petite-fille avec un maa fasse de nouveau dominer le gène et renaître la sorcellerie.

La jeune sorcière Natacha, ainsi que ses frères maas, sont vite approchés par les survivants du massacre ayant trouvé refuge dans des mondes intermédiaires pour qu'ils les aident à détruire l'espèce des mortels. D'abord réticents, puisqu'étant ancrés dans une famille mortelle, ils se laissent convaincre, conscients que cette dernière sera morte depuis longtemps lorsque l'espèce mortelle sera exterminée. Ils travailleront en secret sur ce projet qui regroupe presque toutes les sorcières et tous les maas de tous les mondes réunis, devenant vite les têtes pensantes. Cependant, aucun d'entre eux ne souhaite quitter le monde mortel pour vivre jusqu'à l'aboutissement du projet protégés du temps dans un autre monde, trop attachés à leurs familles.

Le gène est transmis à Clarisse, qui, elle, refuse catégoriquement de travailler pour ce projet, le trouvant abject et immoral. Elle se disputera souvent avec sa mère à ce sujet, et c'est d'ailleurs la véritable cause de sa fugue à l'adolescence.

C'est pourquoi elle ne parlera jamais de ce projet à sa fille Thiziri, devenue à force d'hybridation, de plus en plus mortelle. Ses pouvoirs sont très faibles, pourtant, les survivants font tout de même appel à elle et elle les aidera au nez et à la barbe de sa mère, à qui elle ne l'avouera jamais.

Aucune de ces trois sorcières n'ayant eu d'enfant avec un maa, le gère finit par mourir en même temps que Thiziri, réduisant à néant les espoirs fondés sur cette famille de sorcières et maas, devenue alors simple légende.